Bohui Yika Thiery connu sous le pseudonyme « Ali » et sa concubine Ballié Yohou Marie Laure, sont maintenus dans les liens da la prévention après qu’ils aient été déférés par la brigade territoriale de Bayota devant le parquet de Gagnoa, d’où ils écopent d’un mandat de dépôt pour complicité d’assassinat de leur fille.
Le couple de prévenus est depuis peu, surveillé par les geôliers de l’établissement pénitentiaire de ladite ville en détention préventive, aux fins de la continuité de la procédure et de l'enquête. Cet ignoble couple est présumé auteur du meurtre de leur fille âgée seulement de 10 ans.
Selon nos « longues oreilles », pour les besoins d’un rituel qui leur aurait été imposé par un marabout, en complicité parfaite dans le mal, le sieur Bohui Yika Thiery « Ali » et sa compagne Ballié Yohou Marie Laure décident d'offir en sacrifice, la plus aimée de leurs filles jumelles. Sans scrupule et sans pitié, comme si l’on assommait un bœuf avec un merlin de la pire des manières, l’adolescente meure suite à un violent coup reçu sur la tête. Après l’irréparable forfait, le couple complice enterre le corps sans vie de la pauvre fillette dans un buisson.
Quelques jours plus tard, l’on apercevra une adolescente entrer en transe dans la même localité. Cette dernière souvent accusée à tort ou à raison de pratiquer la sorcellerie, fera des révélations sensationnelles en levant le voile sur l’identité du coupable de la disparition de l’adolescente. Pour corroborer cette hypothèse absurde, hasardeuse et invraisemblable, selon toujours nos sources, la jeune fille invitera tout le monde à l’endroit précis où la jumelle a été enterrée après son assassinat.
Découverte de pot aux roses pour ces nouveaux cartésiens, qui portaient leurs contradictions en bandoulière.
Alertés sur ces faits, les éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie de la dite ville n’accorderont aucune chance de prendre la poudre d’escampette aux présumés coupables. Aussitôt mis aux arrêts et cuisinés, les mis en cause finiront par se mettre à table.
Selon le père, sa fille aurait démolit un objet de valeur dans la maison. Ainsi, dans une colère extrêmement noire, il s’est emparé d’un morceau de bois pour lui assener un coup sur la tête. Comme dans une scène apocalyptique, l’on observera un langage d’aliénés, tant chez le mari que chez sa complice; ce qui laissait entrevoir l’anguille sous la roche.
Cette sordide affaire qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive à travers Bayota, a été transférée au cabinet du juge d’instruction. Quant à l’inculpé âgé d’une trentaine d’années, il serait un riche propriétaire terrien, mais l’on s’interroge aujourd'hui sur les sources de sa richesse ? Existent-ils encore des zones d’ombre et d'autres squelettes dans les placards de ce sinistre couple? Tout finira par se savoir.
Nous reviendrons sur le jugement de la Cour criminelle qui, de toute évidence, semble avoir la compétence de juger cette affaire.
AKOTO G.
Correspondant régional