Ordre de rester à la maison

 

 

 

 

 Re-confinement à Londres : Début et fin

A partir de 00h01 le jeudi 5 novembre et se terminera à 00h01 le mercredi 2 décembre - ce qui est très différent du premier confinement illimité. Le délai avant qu'il n'entre en vigueur était pour permettre aux députés de voter pour l'approuver mercredi, ce qu'ils devraient faire avec une petite révolte des conservateurs.

Est-ce le même scenario que le premier confinement ?

Non, mais il sera très familier. Les pubs, les restaurants et les magasins non essentiels vont fermer, ainsi que les lieux de divertissement et de loisirs - y compris les salles de sport - ainsi que les coiffeurs et les salons de beauté, puis tous les sports amateurs. Comme auparavant, les plats à emporter et les livraisons de nourriture seront autorisés, de même que les services de collecte. Les mélanges avec d'autres ménages à l'intérieur des maisons seront interdits et les déplacements ne seront autorisés qu'à des fins spécifiques, pour le travail, l'éducation, les soins de santé, pour faire des achats de produits de première nécessité et pour s'occuper des personnes vulnérables.

Quelles différences ?

La plus importante est que les écoles, les collèges et les universités resteront ouverts. De plus, les Londoniens pourront rencontrer une personne d'un autre foyer et s'asseoir avec elle dans un parc (si le temps le permet en hiver, avec une distance sociale - mais pas dans des jardins privés) et le sport d'élite continuera - donc la Premier League ne sera pas suspendue.

Qu'en est-il du reste du Royaume-Uni ?

L'autre grande différence - cette fois, le Pays de Galles, l'Écosse et l'Irlande du Nord ont déjà leurs propres règles plus strictes, et il n'est pas prévu de mettre en place des mesures d'interdiction. Downing Street estime cependant que les différences sont souvent exagérées.

Que se passera-t-il le 2 décembre ?

L'intention est de revenir à ce que le numéro 10 Downing street appelle "l'approche locale et régionale", c'est-à-dire trois niveaux différents de restrictions variables, en fonction de la menace Covid-19 dans chaque zone. Mais le degré de sévérité des mesures dépendra du succès de la deuxième phase de confinement, ou "mesures nationales plus sévères", comme le numéro 10 préfère l'appeler.

Qu'en est-il de l'aide financière aux personnes dont l'emploi disparaîtra au cours des quatre prochaines semaines ?

Le programme de congés - dont 80 % des salaires sont payés par le gouvernement - se poursuivra jusqu'en novembre, alors qu'il devait prendre fin le 31 octobre. Rishi Sunak, le chancelier, voulait désespérément freiner les dépenses massives de ce programme, mais le Trésor public doit à nouveau faire des efforts.

Le confinement total revient-il pour les personnes les plus vulnérables ?

Non. On leur a dit, ainsi qu'aux personnes de plus de 70 ans, d'être "particulièrement attentifs à suivre les règles et à minimiser leurs contacts" - mais pas de s’enfermer complètement, comme en mars. Les bulles de soutien vont se poursuivre et les enfants pourront passer d'un foyer à l'autre si leurs parents sont séparés.

Pourquoi le Premier ministre agit-il maintenant ?

Quelques chiffres vraiment effrayants sur la croissance du virus, qui ont été présentés au gouvernement lors de la réunion d'urgence. Le taux d'infection a bondi à une personne sur cent, avec plus d'un demi-million de personnes porteuses du virus à tout moment, soit un doublement par rapport à une personne sur 200 depuis le début du mois d'octobre. En juillet, il était d'une personne sur 2 300. Pire encore, le NHS est en passe de manquer de lits en décembre, même si les traitements facultatifs sont annulés.

Pourquoi ne pas simplement imposer le re-confinement dans les zones les plus touchées ?

Downing Street insiste sur le fait que le virus se répand partout, les taux d'infection doublant plus rapidement dans le sud-est que dans le nord-ouest - et s’accélérant dans les Midlands de l'est et de l'ouest. Si aucune mesure n'est prise, le sud-ouest - qui est actuellement le moins touché - sera plongé dans la même situation que le nord-ouest d'ici le 27 novembre.

Qu'en est-il des retrouvailles de Noël ?

En agissant maintenant, le gouvernement espère "sauver Noël" - mais aucune promesse n'est faite. Il espère que les familles pourront se retrouver pour un dîner de fête, mais selon une source, "nous devons être réalistes et nous sommes toujours confrontés à des défis".

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