Lycée-2 de GAGNOA : Suppression des frais annexes

Des éducateurs défient la ministre Mariatou Koné

Marietou Kone, ministre de l'education nationale (RCI). Photo/Akoto. G

Les instructions relatives à la suppression des frais annexes dans les établissements scolaires publics semblent tombées dans des oreilles de sourd. Cette décision applaudie par les parents d’élèves paraîtrait comme une bouteille vide jetée à la mer. Certaines personnes et pas des moindres, du système éducatif récusent l'assentiment du ministère de tutelle. Suite à des bouderies obstinées, des éducateurs du lycée-2 de Gagnoa, décident de transgresser l’ordonnance de madame l’actuelle ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

Pour éventuellement défier la professeur Mariatou Koné, ils décident de fouler aux pieds sa décision. En effet, après qu’ils aient effectués leurs inscriptions au titre de l’année scolaire 2021-2022, ces éducateurs récalcitrants, contre toute attente, ont imposé des frais annexes de 3500 FCFA aux parents d’élèves. Face à cette révolte, d’insubordination et de rébellion qui met à mal les décisions de la hiérarchie, l’on s’interroge : à quelle fin ont-ils décidé d’initier ce processus inconscient? Pourquoi désobéir aux décisions de la tutelle ? Qui en est le chef de fil ? A qui peut-il réellement incomber cet état de fait ?

Mme Valentine Amonkou et M. Ouattara Bakary, respectivement  Directrice régional de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (Drenet) et Proviseur dudit lycée peuvent-il décliner toute responsabilité et se laver les mains dans cette affaire déshonorante ? Quelle bonne éducation peut-on espérer avoir de ces « fameux » éducateurs qui décident unilatéralement de se dresser contre les décisions de la hiérarchie ?

Au vu de ce qui précède, l’on est tenté de croire que ceux-ci, encourageraient les élèves à faire les grèves sauvages qui se sont succédé dans ce lycée. Sinon, pourquoi agir avec désinvolture? Peut-on continuer d’avoir visage, lèvres qui sourient aux réfractaires des lois, aux règles ? Au risque de ne pas voir son image ternie ?

Le professeur Mariatou Koné doit pouvoir taper du poing sur la table contre certains actes d'incivismes qui, incontestablement, ont atteint leur paroxysme  dans la « Drenet » du Gôh.

Nous y reviendrons...

Publié le 23/10/2021 Par AKOTO G.

Correspondant régional

ivorycoasttriune.com