Football – Côte d’Ivoire, (FIFA- FIF) Le comité de normalisation en roues libres

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Le 27 juin 2019, le Bureau du Conseil de la FIFA décidait de nommer un comité de normalisation pour la Fédération Pakistanaise de Football (PFF), conformément à l’article 14, al. 1a et à l’article. 8, al. 2 de ses statuts.

Cette décision faisait suite à la visite d’une délégation commune de la FIFA et de la Confédération Asiatique de Football (AFC), qui a conclu que seules des élections libres, justes et transparentes d’un comité exécutif de la PFF pourraient rassembler les parties prenantes du football pakistanais et poser les bases pour une reprise du développement du football dans le pays, lequel était à l’arrêt depuis 2015.

 Avant le Pakistan, la Sierra Leone subissait le courroux de l’instance  mondiale du football avec une "task force" présidée en la circonstance par  le Libérien Musa Bility, membre du comité exécutif de la CAF. Depuis, l’ancienne vedette Brima « Mazzola » Kamara et Madame Isha Johensen président aux destinées de cette fédération.  

En Egypte, la FIFA annonce son retour pour les prochains mois, car depuis août 2019, la Fédération est gérée par un comité de normalisation suite à la démission d'Hany Abou-Rida. Après la prolongation du mandat du comité actuel jusqu’en 2021, la FIFA a décidé de faire quelques réajustements. Elle l'a fait savoir à travers un courrier.

Chez nos voisins ghanéens, le bureau du Conseil de la FIFA a décidé, le 27 août 2018, de désigner un comité de normalisation pour la GFA. Le mandat de ce comité de normalisation comprenait la même tache, entre autres prérogatives, partout où la FIFA décide de mettre de l’ordre :  Organiser ensuite les élections du comité exécutif de la GFA sur la base de ces statuts révisés.

Il ya lieu de rappeler que la fédération internationale de football s’adosse sur le droit international qui s’arme de preuves et de précédents en la matière, lorsqu’il s’agit de se débarrasser de ceux qui se réclament d’institutions basées sur des rouages médiévaux.

L’on pourrait qualifier d’obsolète, la tentative de Sam Etiassé, en sa qualité de « préfet hors grade » et directeur exécutif de la FIF de saisir le Tribunal arbitral du Sport (TAS) dans une énième aventure humiliante du football ivoirien.

En 2019 nous lancions l’alerte sur la nécessité de "rendre à césar" ce qui lui revenait de droit,  au constat de la déliquescence abjecte dans laquelle pataugeais le sport roi au pays de Laurent Pokou, « l’homme d’Asmara ».

Le bras de fer n’a en réalité été qu’un feu de paille. Il faudra beaucoup d’abnégation et de lucidité à la nouvelle équipe dirigeante qui semble s’inscrire dans le Droit, aux fins de nous offrir en temps opportun, les dirigeants que la maison de verre de Treichville mérite pour le bien-être des filles et fils de la famille football, sur la base d’élections libres, inclusives et transparentes…mais surtout sans « marmailles ».

Claude B. Djaquis

ivorycoasttribune.com