Côte d'Ivoire 2020 - 94,27 % pour la victoire honteuse du président "qui ne voulait pas" un troisième mandat

 

 Décembre 2000 annonçait la bataille judiciaire à la présidentielle américaine entre Georges W Bush et Al Gore.  A la même période en Côte d’Ivoire, du 7 au 8 janvier 2001, le complot dit, de "la Mercedes noire" jetait sur les fonds baptismaux, les prémisses de ce qu’il adviendrait de l’administration Laurent Gbagbo dont l'épilogue fut une sanglante crise postélectorale suivie de l'arrestation de ce dernier, le 11 Avril 2011.

La rébellion du MPCI qui a divisé la Côte d’Ivoire en deux, et dont le grand bénéficiaire fut Alassane Ouattara, est née de "la mercedes noire" .

 Deux decennies plus tard, une crise postélectoral se profile de nouveau à l’horizon américain avec ce potentiel refus du républicain Donal Trump, à conceder une quelconque victoire à son rival démocrate Joseph Biden.

Cependant en Côte d’Ivoire, Un président sortant, Alassane Ouattara est confronté à un soulèvement populaire qui couve depuis sa participation illégale à l’élection présidentielle du 31 Octobre 2020, selon ses opposants qui, dans le sillage du mot d’ordre de désobéissance civile, ont instauré un Conseil National de la Transition. Si l’on n’y prend garde et que la justice continue d’être inféodée à un exécutif de plus en plus contesté, La Côte d’Ivoire risque d’être plongée dans un conflit armé sans précédent.

ivorycoasttribune.com

Dominique Ouattara, premiere dame d'origine Française en compagnie de son époux, le dictateur ivoirien Alassane Ouattara, à la sortie d'un bureau de vote lors des élections présidentielles à Abidjan, Côte d'Ivoire, samedi 31 octobre 2020. Il est en poste depuis dix ans et s'est présenté pour un troisième mandat alors que la constitution du pays n'en autorise que deux. | Leo Correa / AP
George W. Bush & al. Gore durant l'élection présidentielle dont l'issue s'est deteminée à la cour supprême en 2000. Photo/Ap
Un policier devant une barricade en feu lors d'une manifestation après que les forces de sécurité aient bloqué l'accès à la résidence de l'ancien président Henri Konan Bédié, à Abidjan, Côte d'Ivoire, mardi 3 novembre 2020. La commission électorale de Côte d'Ivoire a déclaré mardi que le président Alassane Ouattara avait remporté à une écrasante majorité un troisième mandat après que ses deux principaux opposants aient boycotté l'élection et déclaré sa candidature illégale. 40 autres candidats à la présidence ont été disqualifiés. | Leo Correa / AP
La Côte d’Ivoire et ses vieux démons. Rebelle du Mouvement Patriotique de Côte d'Ivoire/Photo-Censors
Des manifestants pro-Bédié arrêtés à Abidjan, le 3 novembre 2019, en marge des affrontements post-électoraux. © Leo Correa/AP/SIPA
L'ancien président Laurent Gbagbo : arrêté en Avril 2011, transferré à la CPI puis acquitté, mais toujours embastillé par Alassane Ouattara