COVID-19 : Chronique Scandaleuse au CHR de GAGNOA
Déclarée positive au Covid-19 et mourante, une infirmière refoulée du service de réanimation. La maladie à Corona virus fait des victimes à la grande joie de certains médecins.
L’infirmation continue de défrayer la chronique et choquer l’entendement. Que se passe-t-il au CHR de Gagnoa, pour enfreindre à la loi de l’adage qui dit : « chien ne mange pas chien ? » Ne dit-on pas que ‘ l’homme est un loup pour l’homme ?
Employée au CHR de Gagnoa, une infirmière d’état déclarée positive au Covid-19, serait entre la vie et la mort au moment où nous mettions sous presse.
Au vu de son état de santé profondément détérioré, son médecin traitant décidera qu’elle soit mise sous oxygène mais contre toute attente, celui-ci se verra confronté à un refus catégorique de la part de son collègue; gestionnaire du service de réanimation. Et comme un bateau sur les vagues, dégouté, docteur Kobena O. Norbert, chef du service de réanimation est présentement détesté et indésirable parmi les siens. Impossible de se refuser à dénoncer les faits à lui reprochés ! A à tort ou à raison, il est décrié de tenter de sacrifier la vie d’une de ces collaboratrices.
A-t-il agit sur les ordres du Directeur ? Croit-il avoir accompli son devoir? Docteur Kobena Norbert qui n’aura aucun remords, injuriera de la pire des manières le médecin traitant qui n’est autre que Docteur Sébré Stéphane. L’homme qui se croirait tout permis, n’épargnera pas le surveillant général N’Guéssan Koffi Thomas. Et pourtant ! L’opinion nationale et internationale est interpelée au sujet de cette affaire qui ternit l’image de la bonne gouvernance du Président Alassane Ouattara.
Que s'est-il réellement passé?
A Gagnoa, parmi les personnes testées positives au Covid-19, se trouve une infirmière d’état (membre du corps médical) en fonction au CHR (Centre Hospitalier Régional). Nous nous attarderons sur son cas, car il est particulièrement révoltant. De quoi s’agit-il ? Testée positive à la maladie à Corona virus, Mme Amon Viviane a été mise en quarantaine. Isolée, elle est donc suivie par son médecin traitant.
Dans la nuit du 13 au 14 août dernier, aux environs de minuit, son état s’est aggravé au point qu’elle a été transférée d’urgence au CHR.
Etant donné qu’elle présentait une phase de complication, dont un problème de détresse respiratoire, il n’y avait d’autre alternative que d’ordonner son admission au service de réanimation. Ce, à l’effet de la mettre sous oxygène.
Toutes les supplications et interventions de certains collaborateurs en vue de voler au secours de l’infirmière mourante, à l’entrée de ce service équipé de tous les plateaux adéquats pour la prise en charge des malades en détresse respiratoire resteront vaines.
Manque de pot pour Mme Amon Viviane car docteur Kobenan Norbert, chef dudit service de réanimation opposera un refus catégorique à son admission sous l’incongrue prétexte que ses collègues souhaiteraient sa mort. Tout ceci, en dépit du fait que la tutelle octroi des primes de risque aux médecins quant à leurs contacts avec des sujets contaminés.
L’on s’interroge alors pourquoi le chef du service réanimation a-t-il refusé que la malade, sa collaboratrice, soit reçue dans ce service ? Pourquoi s’est-il opposé à la décision du médecin traitant? Existerait-t-il un conflit entre les deux praticiens? Même si tel était le cas, la malade n’a-t-elle pas droit aux soins de ce service comme tous les autres malades ?
Il y a de quoi s’interroger voire à craindre. Si ce médecin a refusé qu’une de ces collaboratrices soit admise dans ce service afin de bénéficier de soins appropriés, qu’adviendra-t-il des malades (citoyens) lambda ? Malgré les intimidations du sieur Kobena, certains collaborateurs qui ont jugé ne point rester indifférents à la douleur de leur collègue, conjugueront leurs efforts pour lui sauver la vie.
Le serment d’Hippocrate est-il devenu le serment d’hypocrisie ?
Seul docteur Kobena O. Norbert doit pouvoir répondre à cette interrogation. Sinon, comment comprendre et expliquer une attitude si cruelle qui frise le mépris pour un malade, de surcroit une collaboratrice ?
Comble de cynisme !!! M. Pierre N’gou DIMBA, ministre de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle est-il informé de cette affaire qui continue d’alimenter les conversations, la grogne et la polémique parmi les agents du CHR ? Pour réclamer et exiger la révocation pure et simple du mis en cause, à savoir docteur Kobenan O. Norbert, les agents du CHR attendent organiser un sit-in et au pire des cas, une grève de faim car le Directeur semble faire le sourd-muet sur cette affaire. Espérons que le ministre de tutelle saura prendre des mesures et dispositions dissuasives pour freiner ce genre de pratiques et agissements indélicats de la part de certains médecins véreux et inhumains.
« Ici, c’est moi qui ouvre les portes. C’est moi qui dit on fait ou on ne fait pas (…) » dixit le Directeur. Que veut-il insinuer par là ? Nous y reviendrons.
AKOTO G
13/09/2021