Bonnes nouvelles
Un soupir de soulagement. Boris Johnson est sorti des soins intensifs. La Grande-Bretagne a appris la nouvelle ce Jeudi, juste à temps pour l'hebdomadaire "Clap For The NHS". Le personnel de l'hôpital St Thomas devrait être particulièrement applaudi pour avoir pris soin du Premier ministre.
Autre bonne nouvelle : la course au traitement Covid-19 est lancée. Vous l'avez peut-être manquée - en fait, vous l'aurez certainement manquée, car l'annonce capitale faite par le gouvernement en début de semaine, selon laquelle il avait lancé le plus grand essai randomisé au monde pour les traitements contre les coronavirus, n'a pratiquement pas eu l'échos escompté.
Toute l'attention des médias en faveur des progrès scientifiques dans la lutte contre le virus s'est concentrée sur la recherche d'un vaccin miracle et le développement d'un test d'anticorps fiable pour déterminer qui est déjà immunisé. En comparaison, la question du traitement a été pratiquement ignorée.
Les patients atteints de Covid-19 suffisamment malades pour être hospitalisés peuvent s'attendre à recevoir de l'oxygène et être mis sous respirateur, mais au-delà, cela a généralement été considéré (du moins dans la perception du public) comme une maladie sans remède.
Mais les scientifiques n'abandonnent pas si facilement.
Près de 1 000 patients de 132 hôpitaux ont déjà été inscrits à l'essai accéléré et sont traités avec une série de médicaments mis au point pour d'autres affections, la malaria et au VIH. À mesure que l'essai s'étendra, les chercheurs examineront plus de 30 traitements et combinaisons existants.
La Grande-Bretagne est peut-être à la traîne en termes de tests d'antigènes, mais notre secteur de recherche en sciences de la vie est de classe mondiale. Et si notre système de santé centralisé nous a freiné en termes de tests, dans ce cas précis, il peut en fait s'agir d'une force, puisque des patients de tout le pays se sont inscrits en quelques semaines seulement.
Si nous parvenons à mettre au point un traitement efficace pour le Covid-19, cela soulagera les services de soins intensifs et contribuera à éviter que le NHS ne soit débordé. C'est un élément crucial du puzzle, car il permet d'assouplir les mesures de confinement sans risquer une nouvelle hausse des décès.
Et qu'en est-il du confinement ?
Nous avons peu appris de la réunion d'information avec Dominic Raab, si ce n'est qu'il ne sera certainement pas levé lundi. Le pic, selon les experts médicaux, est probablement encore dans une semaine, et rien ne sera assoupli tant que nous ne l'aurons pas dépassé. C'est à ce moment que les questions complexes commenceront à se poser- et que l'échec du gouvernement jusqu'à présent à proposer une stratégie de sortie au-delà du confinement indéfini sera de nouveau sous les feux de la rampe.
Pour l'instant, le message de ce week-end de Pâques ensoleillé est de maintenir la discipline et de rester chez soi. La répétition constante de ce refrain révèle à quel point le gouvernement et les forces de police sont inquiets que les gens soient tentés par le beau temps (25 degrés Celsius !) de briser les règles et de risquer une escapade le week-end. Le temps chaud, apparemment, nous incitera à enfreindre aux restrictions. Un ciel dégagé est l'ennemi de la distanciation sociale.
Mais est-ce vraiment le cas ?
En cette période sombre et déprimante, nous avons besoin de tous les encouragements possibles.
Ce beau soleil de " bank holiday" vous invite à toutes les tentations mais n'y succombez pas. Comme "Mammy Wata" de nos soirées de contes mystiques en compagnie des parents, là-bas dans votre Afrique lointaine, elle vous invite à un bain de soleil dans un ciel bleu et il vous est quasi impossible de résister au coup de foudre. Ne sortez pas!
les experts médicaux du gouvernement ont été clairs : aller dehors est bon pour nous, tant que nous gardons nos distances les uns par rapport aux autres et que nous ne nous entassons pas dans les parcs.
Pouvez-vous imaginer à quel point ce confinement serait pire si nous devions subir les pluies torrentielles du début de l'année ou les tempêtes de neige du printemps 2018 ? Il y aurait déjà eu des émeutes. Loin de nous narguer, le beau temps annoncé pour le week-end de Pâques est une bénédiction.
Chacun célébrera Pâques à sa manière cette année, que ce soit un service religieux virtuel, un déjeuner familial dominical via Zoom, ou simplement en utilisant le temps comme une occasion de réflexion.
Profitez-en pour contempler le message de sacrifice, d'espoir et de régénération de Pâques.
Et n'oubliez pas que si vous êtes en train de faire des courses pour l'essentiel, personne ne peut vous empêcher d'acheter un ou deux œufs de Pâques supplémentaires. Le chocolat n'est pas interdit... Pour l'instant.
ivorycoasttribune.com
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