Aujourd’hui, l’éducation
Parlons-en !
L’éducation est la clé du succès et du développement, car si elle n’est pas cultivée, le développement demeure une utopie. L’argumentaire ci-après, nous éclairera un peu plus la lanterne.
Après un demi-siècle d’indépendante, la Côte d’Ivoire souveraine de l’ère Houphouët Bobigny, fondée sur une éducation structurée était enviée dans la sous-région et bien au-delà, quoique nous ayons été en voie développement.
Aujourd’hui rétrogradés en pays sous développé, nous sommes passés du tout, à rien, tentant en vain de tout reconstruire, y compris notre système éducatif méconnaissable et dénué de ses qualités et valeurs.
La disparition du père fondateur est malheureusement la preuve qu’arrêter de bâtir est un prix qu’on finit par payer au plus cher.
L’éducation est fondamentale. Elle est le socle de tout développement, l’avenir de la jeunesse, d’une ville ou un village, d’un département, d’une région, d’un pays. Il est fondamental d’éviter le repli sur soit. Nous sommes dotés d’immenses capacités de réussite. Soyons fiers de la tache accomplie dans le dévouement et l’abnégation. Sublimons la Côte d’Ivoire par l’effort collectif. L’heure est à la valorisation de notre chère Nation, car les vrais enjeux, ce sont nos enfants, les enfants de nos enfants et les générations à venir. Nous sommes tenus par le devoir de leur léguer un héritage durable dont l’éducation en vue des perspectives suivantes.
Perspectives
Une éducation adéquate nécessite une formation de qualité de la part de ses enseignants, une formation continue pour ces enseignants, de l’équipement pour soutenir cette qualité, de l’innovation pour se maintenir à niveau, la discipline pour maintenir l’ordre et des subventions concurrentielles pour améliorer l’état général des établissements afin de propulser et rehausser notre éducation nationale qui est l’atout sine qua non de développement.
Les atouts de la Côte d’Ivoire
Chacune des régions de notre pays regorge d’importantes ressources qui n’attendent qu’à être produites, transformées, exploitées. Il est impossible de croire que nos élus débordent d’intelligence ou d’imagination encore moins de volonté eu égard à ces aspirations. Cela s‘explique par un déficit de formation aussi bien dans l’enseignement supérieur que dans les cycles inferieurs. Il est temps que ces ressources soient transformées et portées à l’échelle de la recherche afin de se positionner en compétiteurs.
Ces élus pourraient bien améliorer les choses dans leurs localités avec un brin de dévouement théorique en prime à bord et ensuite, définir les dispositifs et stimulants nécessaires au travail pour les jeunes, voir l’ensemble de la population active.
Toutefois, ce qu’il faudrait aussi pour aspirer à ce développement, à notre développement, c’est miser réellement sur la compétence des individus aux postes de responsabilité. Le constat malheureusement laisse entrevoir des défaillances systémiques. A tous ces soucis énumérés s’ajoute la culture du népotisme et du clientélisme.
Qu’est-ce que cela voudrait dire réellement ?
De plus en plus de postes de responsabilité sont occupés par des individus surdiplômés mais incompétents. Il est triste de constater que cet état de fait est désormais culturel. Pire, personne ne semble avoir intérêt à se former ou chercher et essayer de répondre aux aspirations des concitoyens. Il est des lors impérieux de changer ce qui fraine l’accès au développement. Shanghai tout comme Singapour se sont développés en moins de 30 ans. Rendons-le possible pour la côte d’ivoire.
Une Contribution De A.T - 09/06/[email protected]:50