Abidjan - Kridahi Dominique est dans de beaux draps. Elle qui se donnait des airs de sainte-nitouche et que l’on estimerait d’un caractère vertueux et ferme, en réalité, est une sale vicieuse.
Plus de cent trente millions de francs (130 millions FCFA) ont été détournés au préjudice d’une opératrice économique. Loin de tout soupçon, Dame Kridahi serait l’auteur du détournement de cette somme faramineuse. Et si le ridicule pouvait tuer ?
Supposons que vous trimez pendant des années; l’horizon est totalement sombre et voilà que soudain, apparait une lumière éclatante, synonyme de gaieté et d’abondance. Vous ne vous en revenez pas. Loin de votre existence lugubre, l'horizon s'annonce agréable et satisfaisant.
Quel sentiment devrait vous animer vis-à-vis de la personne qui vous a fait sortir des ténèbres ? Bien entendu, une profonde reconnaissance et vous ne cesserez jamais de remercier cette dernière. Malheureusement, Que neni pour la nommée Kridahi Dominique qui, croupissant sous le poids des souffrances du dénuement total, a été sortie de cette situation sombre sans issue par cette opératrice que nous nommerons ici « Mamy ».
En effet, voyant la situation précaire dans laquelle vivait Kridahi Dominique, « Mamy » opératrice économique de son état, fait preuve d’empathie à l’égard de cette fille et décide de lui apporter du sourire à vie. Ainsi donc, avec un revenu mensuel de 200.000 FCFA, elle confie une partie de la gestion de ses activités à Dominique. Cette dame au cœur d’or ne s’est jamais douté que "sa fille" serait la cause de ses déboires quant à la (prospérité) de ces activités économiques et financières.
Profitant de la confiance aveugle que sa patronne lui témoignait, Kridahi Dominique de Bobia, puisque c’est d’elle qu’il s’agit ici, en véritable prédateur détournait une partie des sommes d’argent qu’elle lui remettait pour la réalisation de certains travaux tant à Abidjan qu’à Gagnoa.
Derrière sa beauté modeste mais angélique, se cachait une vipère médisante.
En effet, nourrie d’un esprit utopique et d'intentions malveillantes, Kridahi Dominique de Bobia détournait l’argent supposé servir à l’exécution des travaux. Comme s’il s’agissait d’une capitaine maraudeuse auprès de « Mamy », elle logeait en catimini l’argent volé dans une banque de la place à Gagnoa. Sachant distinguer le juste et l’injustice, Dieu lâche la mystificatrice au profit de la généreuse bienfaitrice qu’est « Mamy ». Les virements que faisait Kridahi Dominique, âgée de 32 ans, dans son compte excédait l’entendement.
Qu’est ce qui pourrait expliquer des versements de plusieurs sommes d’argent sur le compte d’une fille de sa trempe qui rivaliserait avec certains clients nantis de Gagnoa ?
D’où tire-t-elle sérieusement ces fonds ?
Ces questions ont pourtant besoins de réponses. Grâce à un appel anonyme éveillant son attention, l’opératrice découvrira enfin le pot aux roses.
Suites à une plainte de "Mamy" l’opératrice économique, et pour nécessité d’enquête, Kridahi Dominique, née le 30/12/1990 à Bobia-Gagnoa, sera interpellée par la brigade de gendarmerie-Abidjan.
Dotée d'un esprit destructeur, la présumée escroc qui persistait à nier les faits de détournements de fonds de plus de 130 millions FCFA, a été confrontée à des preuves justificatives de toutes les transactions sur son compte bancaire. Et pourtant, elle jurait ne pas posseder un compte bancaire de plusieurs millions de nos francs.
D’un air abasourdi et les yeux écarquillés devant ces preuves, Kridahi Dominique qui a fini par "chanter" comme l'oiseau canaris, s'est encastrée dans l'étau inevitable de la justice. Après avoir passé des nuits comme garde-malade auprès des moustiques dans les locaux de la gendarmerie, elle libellera volontiers un mandat de 54 millions FCFA à la plaignante victime.
D’un regard écœuré, l’on en est resté stupéfait de constater que le virement de fonds que venait à peine d’effectuer Kridahi Dominique n’avait rien à avoir avec la somme de 147.536.478 millions FCFA secrètement logés dans le compte qu’elle a ouvert le 17/07/2020 à Gagnoa.
Nonobstant ses méfaits, après avoir signé une reconnaissance de dette portant sur le relicat, elle respire l’air de la liberté, grâce au cœur compatissant et sensible de cette opératrice économique. Après un (1) an d’emploi auprès de « Mamy », Kridahi Dominique, absolument incapable de justifier cette fortune fulgurante, devra être habitée par la sagesse car selon la maxime, « celui qui refuse de se laisser conseiller se laissera piquer dans les narines par des abeilles ».
Nous reviendrons sur les procédés machiavéliques de la « VOLEUSE », eu égard à cette généreuse bienfaitrice. Nous éluciderons des faits compromettants relatifs à l’abonnement du réseau électrique (Cie et Sodeci) par nos enquêtes étroites et strictes. A quelle sauce sera finalement mangée Domi ?
À bon entendeur salut !
AKOTO G. pour Ivorycoasttribune.com
Publié /Mis à jour le 16/03/[email protected]:34